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Ciel de Guerre
éditeur : Paquet.
Scénariste : Philippe Pinard - Données de Paquet sur Philippe Pinard : Philippe Pinard est journaliste (spécialisé dans la presse moto) et réalisateur de court métrages (fiction et reportage). Il publie un album collectif Sacrés Motards (avec Margerin, Ptiluc entre autres) en 2006. Passionné d'aviation, il adore les BD d’aviation de Milton Caniff et se passe en boucle Air Force d'Howard Hawks
Dessinateur : Olivier Dauger - Données de Paquet sur Olivier Dauger : Graphiste, illustrateur, diplômé de l'Esag Penninghen, il dessine depuis une vingtaine d'années pour la presse, la communication, la publicité. Amoureux de la «ligne claire» et de l'Ecole «Franco Belge», et passionné par les années 30-40 (histoire, design, architecture… et aviation), c’est un grand admirateur du travail de E.P. Jacob, Chaland, Serge Clerc… ![]() Les Panzer, soutenus par l’aviation, poursuivent leur attaque éclair et menacent de traverser la Meuse à hauteur de Sedan. C’est la bataille décisive. Si les Allemands remportent Sedan, il remportent la France ! Etienne de Tournemire et ses camarades se retrouvent au cœur du combat. Aux commandes de leur chasseur Curtiss surclassés en performance et en nombre par les appareils ennemis, ils vont tenter d’inverser le cours du destin. Alertes, patrouilles et accrochages en plein ciel se succèdent à un rythme infernal durant quatre jours d’un intense combat. Ces quatre jours décisifs que l’Histoire nommera « l’enfer de Sedan ». Un cahier graphique de 8 pages est réservé à la première édition. Philippe Pinard et Olivier Dauger ont déjà réalisés chez le même éditeur et dans la même collection Cockpit la série : Ciel en ruine ![]() Pour la collection Calandre, on leur doit la série Zone Rouge
Juin 40, l'été du désastre pour la France. L'escadrille des « Diables Rouges » subit la débâcle générale et se replie en Afrique du nord. Mais l'armistice du 22 juin 1940 redistribue les cartes et dénoue les serments d'allégeance et d'amitié. Désormais chacun devra choisir ses couleurs : Vichy ou la France Libre !
A partir de juin 40 tout se précipite, et la France s'enfonce chaque jour davantage dans la défaite. L'escadrille des « Diables Rouges », unité de première ligne, subit de plein fouet les coups de boutoir de l'ennemi et enregistre de nombreuses pertes. Retraites et replis précipités se succèdent à un rythme infernal jusqu'aux abords de la Loire où Etienne de Tournemire et son coéquipier André Marceau livrent leur derniers combats avant de rallier l'Afrique du Nord. L'armistice les surprend tous les deux sur leur terrain d'Alger et met un terme brutal à leur désir de revanche. A présent chacun va devoir faire son choix : voler sous les couleurs de Vichy ou s'engager dans les Force Françaises Libres. Un événement majeur va précipiter leur destin : le drame de Mers el Kebir qui voit la flotte française bombardée par les Anglais. L'engagement des pilotes français contre leurs alliés d'hier n'est que le prémisse d'un affrontement plus cruel encore : le duel fratricide entre deux anciens compagnons d'armes. ![]()
Juin 1941. Les Britanniques attaquent le Liban et la Syrie, territoire sous mandats français restés fidèles à Pétain. Dans le ciel, les Dewoitine 520 aux couleurs de Vichy s'engagent dans une lutte contre les Hurricanes et P-40 Tomahawh.
Aujourd’hui sous les feux de l’actualité, la Syrie éprouva également en mai-juin 1941 la douleur d’un conflit particulièrement brutal qui opposèrent Français et… Français ! Duels à 5.000 m ou mitraillages au ras du sol, une lutte sans merci s’engage entre Gaullistes et Vichystes. Point d’orgue de cette rivalité fratricide : l’affrontement en plein ciel de deux anciens équipiers, André Marceau volant sous cocardes anglaises et Etienne de Tournemire resté fidèle au régime de Vichy. Si le combat tourne à l’avantage de ce dernier, c’est pourtant Marceau qui aura le dernier mot. Le 12 juillet 41 l’armée du levant capitule et signe un armistice, mettant un terme à la « campagne du Levant ». Les Gaullistes, magnanimes, invitent leurs anciens adversaires à les rejoindre pour faire cause commune contre l’Afrika Korps du général Rommel qui menace Tobrouk. Mais la plupart déclinent l’offre et préfèrent embarquer pour la Métropole. De Tournemire, le cœur rempli d’amertume, fait également partie du voyage. Pour lui, la guerre est terminée... jusqu’à un certain jour de novembre 42, prélude au débarquement anglo-américain en Afrique du nord. Nom de code : « Opération Torch ». Bdovore ![]()
Novembre 1942. Une impressionnante escadre anglo-américaine déclenche son débarquement en Afrique du Nord défendue par l'armée de Vichy. Les escadrilles françaises engagées contre les avions embarqués alliés soutiennent le combat jusqu'au cessez-le-feu. L'armistice signée, une autre épreuve attend les pilotes des deux bords: former une même escadrille malgré les rancoeurs et les reproches.
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Ciel de Guerre : les couvertures
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